Les plaques d’immatriculation sont plus colorées et diversifiées qu’on ne le pense souvent. Ces petits rectangles métalliques, fixés à l’avant et à l’arrière de nos véhicules, ne sont pas systématiquement blancs. En effet, la palette de couleurs des plaques d’immatriculation est variée et révèle généralement des informations importantes sur le véhicule et son usage. Nous allons découvrir ensemble les différentes couleurs de plaques disponibles, et expliquer leur signification. Suivez-nous !
La classique plaque d’immatriculation blanche
La plaque blanche est la plus répandue et la plus connue des plaques d’immatriculation. Universellement reconnue, elle est caractérisée par un fond blanc avec des caractères noirs. Cette combinaison de couleurs n’est pas un seul choix esthétique, elle est gage d’une excellente lisibilité pour l’identification rapide du véhicule par les forces de l’ordre et les systèmes de surveillance automatique.
En France, la plaque blanche est standard pour la majorité des véhicules, qu’ils soient destinés à un usage personnel ou professionnel. Elle suit un format bien défini : le numéro d’immatriculation est suivi du logo de la région et du numéro du département. Afin de réaliser ce type de plaque, vous pourrez vous tourner vers un expert du domaine, comme par exemple Eplaque, qui propose l’immatriculation homologuée et en ligne.
La mystérieuse et élégante plaque d’immatriculation noire
La plaque d’immatriculation noire, avec ses caractères blancs ou argentés, évoque souvent la nostalgie des véhicules anciens. En France, elle était utilisée jusqu’en 1963, date à laquelle elle a été progressivement remplacée par la plaque jaune ou blanche. Elle est aujourd’hui principalement réservée aux voitures de collection, un statut défini par des critères précis comme l’âge du véhicule, qui doit avoir plus de 30 ans, et son état d’origine préservé. Ces plaques noires ne sont donc pas seulement un choix esthétique, elles symbolisent aussi l’histoire et le patrimoine automobile.
Cependant, les plaques noires sont soumises à des réglementations précises et ne peuvent être utilisées que dans le cadre strict de la loi. Pour pouvoir en bénéficier, en plus des critères cités précédemment, le véhicule doit être enregistré comme véhicule de collection auprès des autorités compétentes. Cette classification induit des contrôles techniques moins fréquents, mais plus approfondis, ce qui va dans le sens de la maintenance particulière que ces véhicules exigent.
Les couleurs distinctives des plaques d’immatriculation
Au-delà des classiques, il existe des plaques d’immatriculation de couleurs plus inhabituelles, telles que le rouge, le vert et le jaune, chacune ayant une signification particulière. Les plaques d’immatriculation rouges sont associées aux véhicules en transit temporaire. Ces plaques, reconnaissables à leur fond rouge et leurs inscriptions argentées ou blanches, sont fréquemment utilisées pour des véhicules achetés neufs en France et devant s’exporter.
Les plaques vertes, quant à elles, sont spécifiques aux véhicules diplomatiques. Elles sont délivrées pour des personnes désignées par leur gouvernement pour des missions diplomatiques, que ce soit au sein d’une ambassade, d’une organisation internationale ou d’un consulat. Enfin, les plaques jaunes appartiennent, elles, à l’ancien système d’immatriculation. Elles équipaient le plus souvent l’arrière des véhicules avant 2009, la plaque d’immatriculation frontale installée était, elle, blanche. Aujourd’hui une voiture encore pourvue de ce type de plaque devra en changer lors de sa vente.