Les coussins berlinois sont des dispositifs de ralentissement que l’on retrouve dans certaines zones urbaines et résidentielles en Europe. Cependant, en France, leur utilisation est interdite sur les routes nationales et départementales. Dans cet article, nous vous expliquerons les raisons de cette interdiction et vous présenterez les alternatives existantes.
Raisons de l’interdiction des coussins berlinois en France
Les coussins berlinois présentent plusieurs problèmes qui ont conduit à leur interdiction sur les routes françaises. Nous allons examiner les principales raisons ci-dessous.
Problèmes de sécurité
La première raison de l’interdiction des coussins berlinois en France concerne la sécurité. Contrairement aux ralentisseurs classiques, les coussins berlinois sont plus étroits et peuvent être contournés par certains véhicules, notamment les deux-roues motorisés, qui risquent alors de perdre l’équilibre et de provoquer un accident. De plus, les automobilistes peuvent être tentés de rouler sur le côté pour éviter le coussin, ce qui peut entraîner un risque de collision avec les piétons ou d’autres véhicules.
Incompatibilité avec certains véhicules
Le deuxième problème majeur des coussins berlinois est leur incompatibilité avec certains types de véhicules, tels que les véhicules d’urgence (ambulances, pompiers), les bus et les poids lourds. En effet, ces véhicules ont une largeur supérieure à celle d’un coussin berlinois standard, ce qui les oblige à rouler dessus et à subir un ralentissement important pouvant nuire à leur mission.
Non-conformité aux normes légales
Enfin, les coussins berlinois ne sont pas conformes aux normes légales françaises concernant les dispositifs de ralentissement. En effet, la loi française impose des contraintes spécifiques en termes de dimensions, de forme et de signalisation pour les dispositifs de ralentissement, auxquelles les coussins berlinois ne répondent pas. Cette non-conformité explique également leur interdiction sur les routes de France.
Alternatives aux coussins berlinois
Malgré l’interdiction des coussins berlinois, il existe d’autres solutions pour ralentir la circulation et améliorer la sécurité routière. Voici quelques alternatives couramment utilisées en France.
Ralentisseurs classiques
Les ralentisseurs, également appelés dos d’âne, sont des dispositifs de ralentissement largement répandus sur les routes françaises. Conformes aux normes légales, ils sont compatibles avec tous types de véhicules et garantissent une réduction efficace de la vitesse. Cependant, leur installation doit être accompagnée d’une signalisation adéquate pour prévenir les automobilistes de leur présence.
Plateaux surélevés
Les plateaux surélevés sont des aménagements de la chaussée qui consistent à surélever une portion de la route, généralement à l’approche d’un passage piéton ou d’une intersection. Ils ont pour but de ralentir la circulation et de faciliter la traversée des piétons. Ce type de dispositif est de plus en plus répandu dans les zones urbaines et résidentielles.
Zones à circulation apaisée
La création de zones à circulation apaisée, comme les zones 30 ou les zones de rencontre, permet de réduire la vitesse des véhicules et d’améliorer la sécurité des usagers les plus vulnérables, tels que les piétons et les cyclistes. Dans ces zones, la vitesse maximale autorisée est généralement de 30 km/h, voire 20 km/h dans certains cas, et la priorité est donnée aux piétons et aux cyclistes.
Pour finir, l’interdiction des coussins berlinois sur les routes de France s’explique principalement par des problèmes de sécurité, d’incompatibilité avec certains véhicules et de non-conformité aux normes légales. Toutefois, il existe de nombreuses alternatives pour ralentir la circulation et améliorer la sécurité routière, telles que les ralentisseurs classiques, les plateaux surélevés et les zones à circulation apaisée. Ces dispositifs, s’ils sont correctement installés et signalés, peuvent contribuer à rendre nos routes plus sûres pour tous les usagers.