Au fil des ans, le marché de l’automobile a fait preuve d’un grand effort pour produire des modèles de plus en plus respectueux de l’environnement, s’adaptant ainsi aux conditions strictes exigées par l’Union européenne en matière de qualité de l’air. C’est dans ce but que les filtres à particules sont apparus dans nos vies il y a des années ! Continuez la lecture de notre article pour découvrir leur utilité.
Comment fonctionne le filtre à particules ?
Le filtre à particules est généralement situé sous la voiture, près du moteur et avant le tuyau d’échappement. Il filtre la suie générée pendant la combustion à travers de petites cellules à l’intérieur du filtre. Il est doté de capteurs qui détectent quand la limite de saturation du filtre est atteinte. Le filtre à particules réduit l’accumulation de suie qui est libérée dans l’atmosphère par un processus appelé pyrolyse (décomposition chimique d’un matériau). Pour ce faire, lorsqu’il atteint environ 40 % de saturation en suie, la température à l’intérieur du moteur augmente jusqu’à ce que le filtre à particules soit obligé de se régénérer. Le thermomètre monte à 700 ºC. La suie brûle alors et est libérée dans le monde extérieur sous une forme plus propre. La voiture effectue automatiquement cette régénération du filtre à particules tous les 1 000 kilomètres environ, ce qui prend entre deux et trois minutes. Au cours de ce processus, il se peut que vous entendiez un relais fonctionner depuis l’intérieur de la voiture. Il est très important de ne pas arrêter la voiture pendant la régénération, sinon le filtre ne sera pas entièrement nettoyé.
Comment nettoyer le filtre à particules ?
Lorsque le témoin du filtre à particules s’allume, les constructeurs recommandent généralement de prendre la route et de conduire pendant un certain temps à 2 300 et 2 500 tr/min, avec un rapport inférieur à celui que vous utilisez normalement. En fait, la conduite en ville peut être préjudiciable au filtre à particules, qui a besoin que le moteur fonctionne à ces régimes pour se nettoyer de temps en temps. Si le témoin ne s’éteint pas lorsque vous êtes sur la route, vous devez vous rendre dans un atelier. Dans l’atelier, les machines de diagnostic simulent que vous êtes sur la route et l’unité de contrôle fera travailler les injecteurs pour éliminer une grande partie de la suie grâce à l’augmentation de la température à l’intérieur du propergol. Il existe également des additifs qui peuvent être ajoutés au carburant pour augmenter la température du moteur, ce qui permet de nettoyer le filtre à particules. Il ne faut pas le confondre avec l’AdBlue, un produit qui est inclus dans de nombreuses voitures diesel et qui est utilisé comme additif au filtre à particules.
Quels sont les signes d’un problème avec le filtre à particules ?
Un témoin de filtre à particules s’allume : il est généralement jaune, mais le symbole peut varier selon le constructeur automobile. Le voyant du moteur peut s’allumer : il peut y avoir une légère perte de puissance si le filtre est plein ; la voiture se protège en réduisant le travail du moteur pour que la suie ne continue pas à s’accumuler. Il n’est pas recommandé d’ouvrir le filtre à particules pour éliminer directement la suie. Il n’est pas facile d’y accéder (il est scellé) et vous devez avoir des connaissances en mécanique pour le manipuler correctement. Vous rencontrez un problème avec votre filtre à particule qui vous contraint à devoir le changer ? Si toutefois vous souhaitez découvrir une large gamme de modèles, vous pouvez vous tourner vers les professionnels de chez Catalyseur Auto en vous rendant sur leur site web.
Nous vous remercions pour la lecture de notre article et espérons qu’il vous aura plu.